Dernier match

CLERMONT-FERRAND (Parc des Sports Marcel-Michelin). – ASM Clermont Auvergne bat Stade Français Paris 50-12. Mi-temps : 38-0. Arbitrage de M. Mené. 14804 spectateurs.
Pour Clermont : sept essais de James (13e, 31e), Mignoni (18e), Nalaga (22e, 53e), Scelzo (28e), Delasau (63e) ; une pénalité (1ère) et six transformations de James.
Pour Paris : deux essais de Dibel (66e), Hernandez (79e) ; une transformation de Beauxis.

Difficile de ne pas tomber dans la facilité quand, en face de soi, la résistance n’est pas celle que l’on a l’habitude de voir. Le Stade Français, à avoir aligné une ribambelle de jeunes, s’est présenté au Parc des Sports Marcel-Michelin en victime expiatoire. Déjà, avant le coup d’envoi, le public avait mis la pression sur les frêles épaules parisiennes. Un tifo jaune et bleu et un vacarme de tous les diables avaient donné le ton. Et dès les premiers échanges, l’ASM montra toute sa détermination à prendre le match par le bon bout.
Archi dominateurs, monopolisant le ballon, les Clermontois enfilèrent les points comme les perles : James, Mignoni, Nalaga puis Scelzo avant même la demi-heure de jeu, permirent d’avoir le bonus offensif en poche. James passa une nouvelle fois derrière la ligne et, au repos, le score était sans appel : 38-0.
En seconde période, le Stade Français rivalisa un peu plus, à l’image du jeune flanker Romain Dibel qui sauva malgré tout l’honneur en inscrivant le premier essai pour les Parisiens, avant que Hernandez dans la dernière minute pointe le second. Nalaga une seconde fois, puis Delasau entré en cours de jeu alimentèrent la marque pour un score final de 50 à 12.
En définitive, le vrai héros de ce match fut le public qui ne manqua pas de soutenir son équipe pendant 80 minutes et qui, pour une première organisation de tifo géant, fut au rendez-vous. Une belle récompense pour les joueurs, mais également pour le club ASM Entreprises en Mêlées qui a financé cette opération avec Dumez Lagorsse et Atrium, et pour les supporters qui ont mis la main à la pâte en disposant tous les pay-pay clac sur les sièges des tribunes.